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Catalogue exclusif
LE PEUPLE WAYUU :
La fabuleuse histoire de la mochila indigène.
Vous les avez peut-être vus dans des magazines de mode, des blogs ou d'autres médias ; les sacs traditionnels Wayuu sont devenus un accessoire de mode essentiel. Mais connaissez-vous l'histoire de cet objet artisanal indigène ? Faite de mythes et de légendes, voici l'histoire du sac Wayuu. ( Découvrez notre collection de sacs Wayuu).
LES WAYUU : LEUR CULTURE ET LEURS TRADITIONS.
Située au cœur du désert de Guajira, près de la frontière entre la Colombie et le Venezuela, le peuple Wayuu est une communauté indigène traditionnelle et historique connue comme le peuple du soleil, du sable et du vent. Les Wayuu étaient autrefois une tribu nomade qui s'est déplacée de la forêt amazonienne et des Antilles vers la région de la Guajira il y a environ 3000 ans. Pour atteindre leurs villages, il faut emprunter des sentiers isolés à travers des dunes de sable escarpées et des forêts sèches. Les Wayuu vivent dans des rancherías composées de huttes meublées de hamacs appelés chinchorros et d'un foyer pour cuisiner. Traditionnellement, les murs sont faits de yotojoro - un mélange de boue, de foin et de cannes séchées. Chaque ranchería porte le nom d'une plante, d'un animal ou d'un lieu géographique, et les Wayuu ne se rassemblent jamais pour former de grands villages. Ils vivent dans de petites communautés isolées pour éviter de mélanger de leurs troupeaux de chèvres.
Les Wayuu ont de nombreuses traditions et rituels anciens qu'ils maintiennent en vie. Leur culture combine légendes, mythes, histoires, traditions et coutumes. Selon la cosmologie Wayuu, tout sur Terre est lié. Chaque végétal, animal, humain ou minéral a une âme et un language.
Chaque communauté a son propre gouvernement. Organisées en clans matrilinéaires, les enfants Wayuu portent le nom de famille de leur mère, ce qui fait des femmes les leaders culturels et économiques de leurs clans. Le peuple Wayuu est unique dans le sens où les femmes possèdent les maisons et dirigent les familles, tandis que les hommes travaillent avec les animaux et la terre.
Les Wayuu survivent grâce à l'agriculture et à l'aquaculture dans les zones côtières, mais en général, leur économie est principalement basée sur la création d'objets artisanaux tels que les célèbres sacs, hamacs et couvertures fabriqués par les femmes de la communauté qui sont des tisseuses expertes et habiles.
DES TECHNIQUES DE CROCHETAGE LÉGENDAIRES.
Le peuple Wayuu est surtout connu pour ses magnifiques textiles crochetés créés par les femmes de la communauté. Les tissages Wayuu sont un symbole de tradition, de mythes et de légendes. En Colombie, les choses sont toujours magiques et les choses les plus ordinaires deviennent extraordinaires ; le crochet et le tissage ne peuvent donc pas faire exception. Le peuple Wayuu attribue ces arts à une petite araignée talentueuse appelée Walekeru.
Un jour de printemps, un jeune chasseur courageux appelé Irunúu partit à la chasse et découvrit une petite fille débraillée et sale couchée par terre et jouant avec des fourmis derrière les buissons. Inquiet, Irunúu lui demanda où étaient ses parents et si elle allait bien. La petite fille, qui s'appelait Walekeru, a éclaté en sanglots. Irunúu prit la main de la petite fille, la souleva du sol et la porta jusqu'à sa maison. À leur arrivée, il demanda à ses trois sœurs de nettoyer la pauvre enfant et de lui apprendre les manières d'une femme Wayuu. Mais les sœurs n'accueillirent pas très bien Walekeru et conspirèrent pour la maltraiter.
Au fil du temps, Irunúu commença à remarquer que de merveilleux objets tissés apparaissaient dans la maison. Il n'avait aucune idée de la provenance de ces objets jusqu'à un soir où il arriva chez lui plus tôt que d'habitude. En entrant dans sa hutte, il se rendit compte que Walekeru s'était transformée en une belle jeune fille. Elle tissait rapidement les fils qui sortaient de sa bouche en les transformant en de magnifiques tissus. Irunúu tomba amoureux d'elle. Walekeru lui dit qu'elle pourrait rester ainsi tant qu'il garderait son talent secret.
Un jour, des esprits maléfiques invitèrent Irunúu à un événement. Il s'y rendit en portant plusieurs des magnifiques tissus que Walekeru avait confectionnés pour lui. Les esprits lui demandèrent l'origine de ces tissus, mais il savait qu'il devait garder le secret. Au fil de la soirée, les esprits saoulèrent Irunúu et la vérité éclata. Quand Irunúu se réveilla le lendemain matin, il courut chez lui. Ses soeurs étaient introuvables, Walekeru les avait transformées en chauve-souris. Alors qu'il se dirigeait vers elle pour l'embrasser, Walekeru disparut. À sa place, il trouva une araignée qui s'échappa dans les montagnes pour ne plus jamais être retrouvée.
Irunúu recueillit tous les beaux tissus que Walekeru avait fabriqués pour lui et les envoya à une artisane Wayuu afin qu'elle puisse imiter les techniques et les transmettre aux autres femmes Wayuu. C'est ainsi que l'art du crochet se répandit dans tout le pays et la mystique et magique Walekeru fut connue comme la mère du tissage pour le peuple Wayuu.
Les techniques de crochetage sont transmises de génération en génération de femmes. Plus une femme montre d'habileté dans ses créations tissées, plus elle aura de prestige au sein du clan. Les Wayuu ont même un dicton populaire : « Être une femme, c'est savoir tisser ».
Les créations les plus courantes sont les sacs Wayuu, également appelés mochilas. Ce sont de petits sacs faits de fils colorés. À travers des motifs complexes, la tisseuse partage sa vision cosmologique de l'univers et ses traditions. Elle raconte une histoire unique à travers chaque sac, qu'elle met environ 10 jours à réaliser. Les couleurs et les formes témoignent de la créativité et de la sagesse.
Les mochilas et autres créations tissées sont devenues une source de revenus pour les femmes Wayuu qui les vendent aux touristes et aux personnes n'appartenant pas à leur communauté. Alors que les Wayuu luttent pour survivre, la fabrication de mochilas est devenue l'une de leurs principales activités.
LE SAC WAYUU : L'ACCESSOIRE DE MODE INDISPENSABLE.
Ces dernières années, les sacs traditionnels Wayuu sont devenus un accessoire de mode incontournable. Vous les avez peut-être vus dans des magazines de mode, sur des blogs ou pendant les Fashion Week de New York, Londres, Milan et Paris. Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles ces sacs sont à la mode et sont devenus si populaires pour les femmes et les hommes.
Loin des produits de grande consommation, chaque sac Wayuu est fabriqué à la main, et bien sûr, il ne s'agit pas d'un simple article de mode. Les sacs mochila sont l'expression artistique ultime d'une culture indigène ancestrale. Chaque sac mochila est unique pour la tisseuse et il est extrêmement improbable de trouver deux sacs identiques.
Un sac n'est pas seulement un objet que vous achetez, il fait partie de qui vous êtes et de ce en quoi vous croyez. Vous pouvez toujours compter sur un beau sac Wayuu pour ajouter une touche de couleur et de personnalité à vos tenues de tous les jours. C'est l'accessoire parfait pour exprimer votre style à travers une pièce tendance.
Les sacs Wayuu conviennent à toutes les tenues et à toutes les occasions, et vous pouvez les emmener partout car ils existent dans une variété de couleurs complétant n'importe quelle tenue. Vous pouvez choisir une couleur neutre, plus douce, ou un sac coloré qui vous fera briller en toutes circonstances !
RIEN NE REMPLACE UN VERITABLE SAC WAYUU.
En raison de leur popularité, certains vendeurs sont prompts à vendre des sacs contrefaits, mais il y a une grande différence de prix entre un vrai sac fait main et un faux fait à la machine. Une grande partie de cette différence est due à l'amour et au temps consacrés à la fabrication d'un sac - environ 10 jours. En outre, il existe deux techniques de crochet : le fil unique et le fil double. Un sac à double fil coûtera toujours moins cher qu'un sac à fil unique car il prend moins de temps à fabriquer. La différence de qualité entre les deux techniques est facilement perceptible. Le point de crochet utilisant un seul fil semble généralement plus fin et plus serré que celui utilisant deux fils.
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